No place like home

Du 12 mai 2012 au 2 juin 2012
Vernissage le mercredi 30 novembre -1
La galerie laurent mueller présente la première exposition personnelle en France de l'artiste allemand Martin Meyenburg avec une installation de nouvelles oeuvres spécialement conçues pour l'espace de la galerie.

Martin Meyenburg crée des peintures et des sculptures entre abstraction et nature morte qui émergent d'une idée commune pour ensuite évoluer au sein du même univers. Ce dernier suscite la profondeur de l'espace qui vient se heurter à des situations de lumière improbables et à une hermétique du champ de vision qui nous est livré. Les principales questions qu'il pose à travers ces réalisations concernent la mise en espace, l'organisation de la matière sur la surface de la toile d'une part, et le point de vue des surfaces architecturales d'autre part. En d'autres termes, l'artiste joue sur les principes de compositions afin de sans cesse rechercher la notion d'équilibre.

Pour l'exposition à la galerie, l'artiste a élaboré selon son habitude une série de peintures et de sculptures tout en correspondance - résultant en une installation élargissant l'espace au-delà de l'oeuvre pour envahir le lieu dans sa totalité. L'absence de couleur est cependant un caractère unique. Le choix du noir et blanc est une identification à l'idée de photographie et permet aussi de conserver un certain détachement. Ainsi, c'est la lumière qui devient le générateur de la dynamique de l'oeuvre et de l'idée de dépassement des frontières. Et ceci, dans le but d'offrir une réelle cohésion entre l'objet oeuvre et l'espace investit.

Chaque projet part d'une esquisse qui devient une construction à laquelle l'artiste intègre la lumière et l'environnement. Les délimitations s'estompent et la frontière entre le réel et l’irréel devient floue. C'est ainsi que la présence matérielle perd de son importance au profit du rendu de la lumière sur la peau de l'oeuvre. En ce sens, Martin Meyenburg suit l'un des acquis fondamentaux de la démarche des modernes : la libération de la lumière de l'objet. La lumière est libérée de sa représentation et la proximité de cette dernière n'est interféré en aucun point. L'attention du spectateur peut se porter autant sur le sujet, la forme et l'espace; le tout fusionnant et proposant ainsi une infinité de chemins de compréhension.